Un autre regard…sur cet instant de vie

Bonjour, je pensais partager avec vous des informations complémentaires à notre sortie pour l’équinoxe de printemps… Les conditions sont toutes autres.

Alors j’ai envie de vous proposer de porter un autre regard sur ce qu’il se passe en ce moment, comment cela vient-il impacter notre vie ?

Tout cela avec l’aide de la Bioanalogie de J. P. Brébion (un de mes formateurs).

Une pandémie est un phénomène sanitaire qui traverse les frontières et les continents, c’est donc phénomène planétaire. Nous savons désormais que toute maladie exprime dans notre biologie ce que nous ne savons pas vivre en conscience. C’est donc d’une invitation à changer fondamentalement notre fonctionnement, nos conditionnements, notre façon de vivre quelque chose.

Ici, vu l’ampleur du phénomène, on comprendra qu’il ne s’agit pas seulement d’une invitation « personnelle » mais bien d’une invitation –impérieuse – à un éveil de conscience, adressée à l’humanité toute entière.

Une pneumonie est une infection aigüe du système respiratoire au niveau des voies aériennes inférieures. Elle se traduit par une atteinte inflammatoire – pouvant être purulente – des tissus pulmonaires. Ceci plus particulièrement au niveau des alvéoles qui, étant encombrées, deviennent inopérantes.

L’alvéole pulmonaire est une membrane qui permet les échanges entre l’air et le sang. Elle est située au fond de l’arbre bronchique qui est un espace vital et existentiel.

En bref, toute vie commence par une membrane et l’alvéole pulmonaire est la partie la plus vitale de l’organisme.

L’atteinte par le coronavirus concerne donc notre espace vital existentiel, unique, original et singulier.

La pneumonie est une inflammation de cet espace-là. Ainsi on peut dire dans un premier temps que la pneumonie liée au coronavirus est une invitation – impérieuse, vitale – à prendre la responsabilité de notre espace existentiel individuel.

 

Un virus

La caractéristique d’un virus est qu’il pénètre la cellule et en modifie l’expression génétique, donc il en modifie la programmation et le fonctionnement. Autrement dit, les virus contribuent à la mutation. Par exemple, si l’homme de Cro-Magnon revenait parmi nous, il ne survivrait pas à notre environnement. C’est la mutation cellulaire due aux virus qui permet l’adaptation.

Notons que le plus grand « réservoir de virus » est l’océan qui entoure les continents et recouvre 70 % de la planète. Les virus concernent donc bien quelque chose d’existentiel pour la planète. Notons également qu’un virus ne se combat pas avec des antibiotiques, littéralement « anti-vie ». Cela ne nous indique-t-il pas que le virus a une nécessité absolue, au service de la vie ?

Conjointement à une atteinte virale, il se produit une chute du système immunitaire.

En Bioanalogie, la chute du système immunitaire est une invitation à cesser de vouloir installer des conditions à la vie. En d’autres termes, il s’agit d’une invitation à ne pas vouloir un autre passé – un autre constat – que celui que nous avons.

En réunissant ces divers éléments, nous pouvons dire maintenant qu’une maladie à coronavirus est une invitation à modifier totalement notre espace vital existentiel en le renommant et en le restructurant.

Le renommer ne signifie pas nécessairement l’exprimer à autrui, mais le reconnaître et faire vivre pour soi ce qui est le propre même de notre existence : cet espace unique, original et singulier qui ne se discute pas, ne se justifie pas, et dont chacun a l’entière responsabilité.

Une question que nous pourrions nous poser : comment vivrais-je ma vie si j’étais sûr(e) d’être aimé(e), accepté(e), respecté(e) ?…Que ferais-je de plus ou de moins ?

 

Alors faites ce qui vous fait envie afin d’être EN VIE

Alix Issembourg

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